Notre succès à négocier le Fonds à la table se poursuit. Jusqu’à présent, nous avons réussi à négocier le Fonds auprès de 90 unités. D’un océan à l’autre, ces unités sont de toutes les tailles, depuis des conseils de hameaux et des associations d’habitation dans le Nord jusqu’à des employeurs pancanadiens comme Postes Canada. Dans certains cas, il s’agit d’un renouvellement de l’entente de contribution au Fonds, les membres continuant d’appuyer cette importante initiative de l’AFPC.
Note : Il y a trois autres unités de négociation dont l’employeur contribue au Fonds de justice sociale et qui a demandé que ses contributions demeurent anonymes et ne soient dévoilées d’aucune manière. Ces unités ne sont donc pas mentionnées dans la liste ci-dessus.
Les modes de contribution au FJS varient selon la nature de l’unité de négociation. Certains employeurs ont accepté la demande initiale (contribution d’un cent l’heure par employé ou employée), tandis que d’autres employeurs ont opté pour un don forfaitaire, soit annuel, soit une fois au cours de la période d’effet de la convention, selon l’importance de l’organisme et la durée de la convention collective. Dans quelques cas, les employés et employées versent au FJS une contribution de contrepartie à celle de l’employeur, ce qui fait doubler les contributions.
Il y a maintenant des membres qui contribuent directement au FJS. En 2008, les membres de la Société d’énergie des Territoires du Nord-Ouest sont devenus le premier groupe de membres de l’AFPC à décider de contribuer directement au Fonds plutôt que par l’intermédiaire de leur employeur.
En avril 2009, des membres, employées et employés du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest ont également négocié une contribution de deux cents par l’heure par membre au FJS. Deux éléments, le Syndicat canadien de l’emploi et l’immigration et le Syndicat des travailleurs de l’environnement ont adopté des résolutions en vue de contribuer une cent l’heure par membre au FJS, comme symbole de leur solidarité avec les travailleurs et travailleuses du secteur public qui travaillent à la défense des services publics de qualité dans d’autres pays. Aussi, l’Union canadienne des employés des transports et l’Unité XI du SEA ont accepté d’apporter une contribution de cinq cents l’heure au FJS pour toutes les heures travaillées par les employé.e.s, y compris en temps supplémentaire.
Peu importe la somme versée ou la façon de le faire, les membres ont senti un réel besoin d’apporter leur contribution et de faire une différence positive dans la société, que ce soit à l’échelle locale, nationale ou internationale.
La contribution au Fonds de justice sociale demeure une revendication prioritaire dans nos négociations pour toutes nos unités. Nous essayons toujours d’obtenir un financement soutenu des grands employeurs, mais toutes les contributions comptent. Plus les membres et les employeurs partout au pays réalisent la valeur du travail du FJS, plus grandes sont nos chances de succès à la table de négociation.
Le FJS est en train de développer une série d’outils pour la négociation, qui seront adaptés à nos négociations avec des employeurs à travers le pays. L’objectif consiste à fournir aux négociateurs et négociatrices et aux équipes de négociation un accès rapide à un large éventail de matériel visant à appuyer la demande pour le FJS à la table de négociation. Une présentation PowerPoint actualisée existe et est offerte sur le site Web du FJS.
Le Fonds de justice sociale de l’AFPC: nous faisons une différence (PowerPoint)
Le Fonds de justice sociale de l’AFPC: nous faisons une différence (PDF)